Comment les jeux vidéo m’aident dans mon quotidien de CEO

Une fois par an, chaque membre de l’équipe prend la plume pour parler d’un sujet qui lui tient à cœur. Aujourd'hui, je vous raconte comment les jeux vidéos m’aident dans mon métier de CEO. Branchez vos manettes, on va le savoir ! 🕹️

Publié le

6.5.2024

par

Guillaume Blanc

Hello, je m’appelle Guillaume, je suis le CEO de la startup MerciYanis !

1 fois par an, chaque membre de l’équipe prend la plume pour parler d’un sujet qui lui tient à cœur. Après avoir fait le bilan de notre adhésion chez IDET, discuté de l’importance de la donnée dans l’environnement de travail ou listé mes enseignements de notre dernière levée de fonds, j’ai choisi d’aborder un sujet plus léger : comment les jeux vidéos m’aident-ils dans mon métier ? 🕹️

Mon premier souvenir de “gameur” remonte à mes 4 ans.

Ma tatie et mon tonton jouaient à la console dans le salon. Ils m’ont passé une manette pour les aider. Elle n’était pas reliée à la Master System… Un détail pour le jeune Guillaume qui venait de découvrir sa nouvelle passion !

Un an plus tard, le même tonton me ferait le plus beau cadeau en me confiant sa Master System.

Ont ensuite suivi la Playstation 1, Game Boy Color, Game Boy Advance, Gamecube, Wii, Xbox 360, DS, PSP, Xbox One, Switch, Playstation 5. Autant dire que dans la fameuse “Guerre Des Consoles” qui devait élire la meilleure, j’ai pratiqué le “en même temps” cher à notre Président 😬

Dans les années 90, le jeu vidéo, c’est pas cool, eh oui Patoche.

On utilise le même champ lexical que pour les maladies. Nos jeunes têtes blondes “contaminées”, s’abrutissent devant une bouillie de pixels et des jeux bien sûr, très violents…

Depuis, les mentalités ont évolué, des études ont même prouvé les bienfaits des jeux vidéo, et plus de la moitié des Français y joue. Certains regardent même les autres y jouer, n’en déplaise à Thierry Ardisson 🙃

J’ai grandi avec les jeux vidéo, ils m’ont fait grandir. Ils étaient là dans les moments difficiles où j’avais besoin de m’évader comme dans des moments de joies, à jouer avec famille et amis !

Qu’en est-il pour le côté pro ? Branchez vos manettes, on va le savoir !

La résilience

Les jeux vidéo des années 90 étaient très souvent pensés pour les bornes d’arcade, il fallait du challenge pour que le joueur remette une pièce afin d’espérer finir le jeu ou d’apparaître dans le classement des meilleurs scores.

J’ai donc passé des dizaines d’heures sur des jeux où il y avait 99% de chances que je meure avant de voir la fin. On tombe oui, mais que fait-on Mr Wayne ? On se relève, on apprend ses erreurs et on repart au combat !

ℹ️ Ils ont forgé ma résilience : Alex Kidd, Métroid, Ori and the Will, Elden Ring

L’optimisme

Il y a un truc qui me rend fou quand je joue en ligne à Fifa, dès que je gagne quelqu’un avec 3 buts d’avance, il quitte la partie. Par résilience, j’ai l’approche inverse, je ne quitte jamais la partie. Ceci a plusieurs fois donné lieu à de sévères humiliations, me permettant de mieux comprendre la détresse de nos amis Brésiliens en 2014, mais surtout parce que je crois toujours en mes chances de gagner !

Tant que la partie n’est pas finie, rien n’est perdu. À moi d’être le meilleur, d’être parfait dans mes mouvements et mes actions.

J’ai la même philosophie pour le boulot.

ℹ️ Ils m’ont poussé à comprendre que rien n’est jamais perdu tant que ce n’est pas terminé : Tekken, Fifa, les parties S&D de Call Of Duty, les boss de Nier Automata ou du dernier Star Wars.

La confiance en soi

Tout est lié ! Mais la résilience et l’optimisme m’ont permis de faire des “exploits” comme des remontadas, vaincre un boss alors que j’avais plus qu’un PV (point de vie) pendant le reste d’un combat et même gagner des tournois.

Véritable source d’adrénaline et de dopamine sur le moment, ces situations m’ont aidé à avoir une meilleure image de moi-même quand, par exemple, des résultats scolaires ne suivaient pas. Cela m’a clairement aidé à me lancer dans l’entrepreneuriat.

ℹ️ Ils m’ont poussé à avoir confiance en moi : Call Of, Mario Kart, Zelda.

La gestion de l’argent et la patience

On arrive sur un gros morceau de mon adolescence : OGame !

OGame est un jeu vidéo de stratégie en temps réel, massivement multi-joueur, de réflexion et “de stratégie spatiale”.

Pour faire simple chaque joueur a une planète qui génère des ressources. À partir de ces ressources, il peut construire des structures pour se défendre, des vaisseaux pour attaquer les autres ou bien investir dans des découvertes scientifiques qui lui permettront d’avoir des défenses et vaisseaux de plus en plus performants.

J’ai passé des centaines d’heures sur ce jeu, j’en reparlerai d’ailleurs plus tard mais il m’a permis à 14 ans, de comprendre qu’avec des ressources limitées, comme aujourd’hui dans MerciYanis, tout est question de choix et de stratégie.

Il m’a aussi appris que pour faire de grands projets il faut savoir être patient !

Eh oui, construire un grand vaisseau me demandait par exemple d’attendre plusieurs jours sans rien faire pour toucher des ressources et les épargner.

ℹ️ Il m’a appris à gérer l’argent : Ogame et c’est à peu près tout car je n’ai jamais été trop attiré par les jeux “de management”. Mes jeux de coeur me montraient qu’il suffisait de trancher de l’herbe pour faire apparaitre des rubis. Ça n’a jamais trop marché dans la vraie vie 🥲

L’informatique & la bidouille

Vous vous souvenez d’Ogame, ce jeu “massivement multi-joueurs”, il permet de comprendre qu’être en équipe ça rend plus fort, moins vulnérable.

Véritable “OTAN” spatial, je me suis retrouvé, petit Aveyronnais, intégré dans l’alliance des “Jeunes de Vincennes”, ensemble on s’était fait une promesse : si l’un de nous se fait attaquer, on attaque tous l’agresseur ! 😂

Quoi qu’il en soit, chaque guilde avait un site intégré dans le jeu qui lui permettait de créer sa propre page d’accueil.

Pour ça, il fallait coder en HTML : 15 ans plus tard je me souviens encore de ce mercredi après-midi où j’ai découvert que le texte que je mettais dans ma balise allait s’afficher en rouge : [COLOR=RED]Prout[COLOR]

*Texte non contractuel, mais très proche de ce que j’ai dû mettre

**Dédicace à Élise, CTO de MerciYanis qui elle continue toujours 😘

C’était génial !! Je venais d’écrire ma 1ère ligne de code - qui me mènerait à faire des études d’informatique.

Quelques années plus tard, c’est pour ma team sur Call Of Duty que j’allais créer notre site,  découvrir Photoshop ou bien encore cracker la Wii... 🌊

La prise rapide de décision

À chaque fois que mon père me regarde jouer, il me dit qu’il ne comprend pas ce qu’il voit à l’écran, qu’il y a trop d’informations.

Je peux le comprendre, de nombreux jeux m’obligent à analyser rapidement une situation, garder la tête froide, éliminer le superflu et effectuer l’action qui a le plus de chances de réussir.

ℹ️ Ils m’ont aidé à prendre des décisions vite : Super Smash, Call Of Duty, League of Legend.

L’analyse et la réflexion

Ici je pense immédiatement à 2 exemples parfaits !

J’ai passé des soirées avec mon père à jouer aux Incroyables Aventures du professeur Tim.

C’est un jeu de réflexion, sous forme de différents niveaux. On commence avec un objectif simple expliqué en 1 phrase, des objets sont à notre disposition, on les dispose sur le niveau, on appuie sur play et on regarde si la série d’actions qui se produit mène jusqu’au résultat attendu.

Un régal qui nous a provoqué des noeuds au cerveau pendant des soirées !

Fun Fact : mon père est professeur au lycée et propose ce jeu à ses élèves qui terminent les exercices en avance. Une belle récompense pour les motiver 😉

Le deuxième exemple, est (selon moi) le roi du jeu vidéo : la série Zelda.

Oublions les 2 derniers titres, excellents mais moins dans la tradition des “vrais” Zelda, c’est-à-dire une aventure dans laquelle vous allez passer près de la moitié du temps dans des donjons à résoudre des énigmes.

Et quand vous avez 10 ans et que vous vous retrouvez dans le temple de l’eau, vous en bavez ! 🐟

ℹ️ Ils m’ont aidé dans l’analyse et la réflexion : Le professeur Tim, Zelda, Portal, Outer Wilds et le Programme d’entrainement cérébral du docteur Kawashima, faut pas déconner 😂

Être un leader, gérer une startup

Vous vous souvenez quand j’ai intégré sur Ogame l’alliance des Jeunes de Vincennes ?

Ce que je n’ai pas dit c’est que quelques mois plus tard, je me retrouvais à prendre la tête de cette guilde, un peu par hasard. C’est pour ça que je me suis retrouvé à faire le site et à gérer au quotidien la stratégie de l’équipe.

Cette première expérience d’équipe en ligne m’a donné le goût pour un côté plus compétitif du jeu vidéo. Quelques mois plus tard, j’intègre ma première team sur Mario Kart mais surtout je vais créer ma team sur Call Of Duty : La Kill In Peace, appelée la Kip - pas de commentaires sur le nom 🥸

Disclaimer : c’est sur Call Of Duty sur Wii.

Quand l’E-sport commençait à émerger sur les autres consoles de salon, la Wii reste cantonnée à une console familiale, loin d’un niveau professionnel, nous étions une centaine d’équipes en France à s’être auto-organisées pour créer, par exemple, notre propre championnat de France.

Je me rends compte avec recul, que la Kip est en quelques sorte ma première startup.

À 14 ans, j’ai rencontré des enjeux :

  • De management : puisqu’on nous étions plus d’une trentaine, âgés de 12 à 45 ans. Il fallait gérer les rivalités, les guerres d’égo, car pour nos parties en compétition il n’y avait que 5 places !

1ère leçon de vie pour Guigui (Optimus) : Pour avoir l’adhésion de son équipe, on ne peut pas leur parler comme de la m****
  • De performance : plus qu’un jeu, c’était une véritable compétition. Cela demandait de vrais sacrifices. À titre d’exemple, un an après la sortie de Modern Warfare, j’avais au compteur 30 jours de jeu, donc 720h. Chaque semaine il y avait des entraînements, on se filmait pendant les matchs, puis il y avait des debriefs.
  • De fusion et de gouvernance : pour être les meilleurs on a pris la décision de fusionner et d’absorber une autre équipe, pari payant puisque nous avons remporté la 2ème saison du Championnat de France et été finalistes de la 3ème. J’ai aussi dû apprendre à co-diriger une équipe, puisque le fondateur de cette 2ème équipe m’avait rejoint en tant que leader.

  • De valeurs : comme pour une entreprise, chaque équipe avait son ADN. J’y ai aussi appris une très bonne leçon qui me sert chez MerciYanis : quelqu’un a beau être le meilleur, s’il est con, on s’en passera.
2ème leçon de vie pour Guigui, pardonnez son orthographe


Être rangé

Nan clairement pas, on va pas abuser 😂

Mon bureau c’est comme mes coffres dans Minecraft.

À la fin de la 1ère journée tout est nickel, revenez une semaine plus tard et vous trouverez les Diam’s dans les coffres destinés à la terre et au sable 😬


Conclusion

Je suis convaincu que le jeu vidéo mérite les lettres de noblesse qu’il est en train de gagner.
Il a eu et a une place importante dans ma vie 😊

J’imagine que dans quelques années, mes enfants ou petits enfants s’intéresseront à des loisirs qui me sembleront inutiles, abêtissants. J’espère à ce moment, avoir assez d’ouverture d’esprit pour essayer d’aller plus loin que les apparences et comprendre pourquoi ce loisir suscite et mérite leur intérêt.

Sur ce, amusez-vous bien ! 🎮

Bonus

Si tu es joueur de JV alors voici les 2 jeux qui m’ont le plus marqué au cours de ces 10 dernières années :

Nier Automata

Incarnant une android dans un futur où les humains ont été exterminés par des robots, vous vous retrouvez en mission sur terre.

Surprise : certains robots semblent avoir un début de conscience qui émerge en eux.

Pourquoi j’ai adoré ce jeu : il mélange différents types de gameplay, je n’avais jamais vu ça dans le même jeu !! Car les changements s’imbriquent en fonction du scénario, tout est logique. Le jeu dispose aussi d’une 20aine de fins différentes, dont certaines très “méta”.

Outer Wilds

C’est l’interstellar du jeu vidéo. Nouveau pilote d’une race extraterrestre, vous vous retrouvez à embarquer dans votre vaisseau spatial pour enquêter sur la disparition d’une autre espèce, éteinte depuis quelques milliers d’années.

Surprise : Au bout de 22 minutes le soleil explose et vous recommencez au même point de départ.

Pourquoi j’ai adoré ce jeu : fait par un studio indépendant, il est presque parfait, vous avez une liberté totale, un mystère à découvrir et une bande originale excellente.

Et si t’as pas prévu d’y jouer, je te conseille la GÉNIALE vidéo de TheGreatReview :

(Et en 3 ça serait Zelda Tears Of Kingdom, mais trop mainstream, tu connais déja 😊)

Proposez des locaux sains, sûrs, agréables et durables grâce à MerciYanis.

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