Du chômage au monde du travail : le parcours réaliste d’une jeune diplômée

La vie après les études, c’est souvent un saut dans l’inconnu. Après des années à rêver d’une carrière prometteuse, d’un métier qu’on aime, la réalité frappe parfois plus fort qu’on ne l’imagine.

Pourtant, ce sont ces moments-là qui forgent notre capacité à rebondir et à trouver notre place.

Moi, c'est Camille (ou Cam pour les intimes) et aujourd’hui, je vous raconte mon parcours, entre désillusions et nouveaux horizons.

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Post-études, entre rêves et réalité

Les études, entre promesses et désillusions‍

Avec un Bac+5 en marketing dans la poche, on nous vend souvent l’idée que tout est possible :

❌ “Si tu fais de l’alternance, tu as 90% de chance d’être embauché en CDI” : FAUX

❌ “Tu vas toucher 2500€ par mois si tu fais un master” : FAUX

❌ “Tu vas vite trouver du travail, toutes les entreprises voudront t’embaucher avec toutes tes expériences” : FAUX

La liste est longue…
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1️⃣ J’ai été 3 ans en alternance, car on m’a toujours dit que c’était une bonne chose, et c’est en partie vrai, puisque j’y ai appris énormément, bien plus qu’à l’école !

Le négatif, c’est qu’en réalité, une entreprise ne m’a jamais gardée plus d’un an. (Et oui, les aides fournies par l’État sont alléchantes. Zéro rancune, on aurait certainement fait pareil si on était chef d’une petite entreprise 😉)

Et à chaque rentrée, nombre d’étudiants doivent refaire des candidatures. C’est vraiment usant, puisque les enjeux scolaires, un loyer et les factures à payer sont toujours là !

Vous l’aurez compris, la transition entre l’école et le monde professionnel peut se révéler brutale.

2️⃣ J’ai découvert un paradoxe : être qualifiée mais ne pas trouver d’opportunités.

Un chiffre m’a marqué :

10 % des jeunes diplômés restent sans emploi un an après leurs études.

Et pourtant, ce ne sont pas les candidatures qui manquent, 76 au compteur pour moi et 9 mois au service de France Travail.

Plutôt que de m’apitoyer sur mon sort, j’ai décidé de transformer cette période en quelque chose de constructif !

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Un projet couture, pour ne pas perdre le fil 🪡

Face au temps libre imposé, j’ai monté un projet qui me tenait à cœur : la couture.

Créer, tester, apprendre de mes erreurs… Ce projet, c’était plus qu’un passe-temps : c’était une manière de reprendre le contrôle sur une situation qui m’échappait et de continuer à travailler ma concentration.

Et surtout, cela m’a rappelé que la créativité est un moteur puissant dans les périodes d’incertitude pour conserver la confiance en moi.

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La confiance d’une startup, un tournant décisif

Récap des 6 derniers mois chez MerciYanis

Quand j’ai rejoint MerciYanis en tant que customer success manager, tout a changé.

Ma vie sociale a d’abord repris, et oui, avec 800€ d’indemnités, on ne fait pas grand-chose ! J’ai découvert de nouvelles personnes qui sont devenues des amis.

En six mois, j’ai découvert un monde où l’on valorise les idées, où chaque contribution compte, où la confiance est accordée dès le premier jour !

Ces six mois ont permis de me faire progresser à la vitesse de la lumière et de dépasser mes limites.
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Parmi mes moments forts :
7️⃣4️⃣ projets sous ma responsabilité,
1️⃣0️⃣0️⃣ visios pour accompagner mes clients,
4️⃣0️⃣0️⃣ mails échangés,
4️⃣ déplacements pro qui ont été l'occasion de voyager
2️⃣ team buildings qui m'ont permis de me rapprocher de notre super team et de participer au développement de fonctionnalités pour nos clients,
et plein d’autres choses !
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Mais surtout, collaborer avec une équipe qui croit autant en la vision de l’entreprise qu’en ses collaborateurs, tout en m’épanouissant.

Ce que j’ai retenu, c’est que la reconnaissance ne vient pas seulement des résultats, mais aussi des efforts qu’on y met ⚡️

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Retrouver un équilibre, un essentiel

Avec ce nouveau départ, j’ai aussi repris des activités laissées de côté : l’équitation que j’avais abandonnée avec les études. Des week-ends entre amis, voyager, faire la fête sans culpabiliser, partager et apprécier des moments simples avec mes proches. Cet équilibre entre vie professionnelle et personnelle, souvent idéalisé, est devenu pour moi un objectif acquis.

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Travailler dur, c’est important, mais se préserver et s’épanouir hors du bureau l’est tout autant.

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La vie post-études, aussi complexe soit-elle, est une période de transition où l’on apprend à s’adapter, à se connaître, à se remettre en question et à saisir des opportunités inattendues.

Ce parcours m’a appris que chaque étape a sa raison d’être et qu’avec un peu de patience et de persévérance, tout peut basculer positivement.Comme je dis souvent : t’inquiète, ça va le faire 🧘‍♀️

Si j’ai un conseil à te donner, toi qui seras peut-être diplômé en 2025 : fais confiance à la vie quand ce sera dur, elle ne s’acharnera pas sur toi, elle te guidera vers un monde meilleur, dans lequel tu seras heureux pour de vrai.