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La communication, c’est le socle de toutes nos interactions, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Pourtant, étrangement, on ne l’apprend pas vraiment à l’école. On se retrouve souvent à naviguer à vue, cherchant à faire passer nos messages sans trop savoir comment s’y prendre. Alors, si je vous dis qu’il existe des méthodes pour vous améliorer au quotidien, ça vous intéresse ? Je ne prétends pas avoir la science infuse, mais j’aimerais partager avec vous ce qui m’inspire sur la communication assertive.
L’assertivité, c’est un peu la clé pour s’affirmer sans marcher sur les pieds des autres. Vous savez, ce fameux principe “la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres”. En gros, c’est savoir dire les choses, se positionner, sans pour autant écraser son interlocuteur. Ce n’est pas parce qu’on parle avec les autres qu’on communique vraiment. Communiquer, c’est réussir à faire passer un message, à se connecter à l’autre.
Mais attention, il ne faut pas confondre assertivité et franchise brutale. Dire ce qu’on pense, c’est bien, mais ce n’est pas une raison pour balancer des prétendues “vérités” sans filtre, juste sous prétexte d’être franc.he.
La vraie communication assertive, c’est un équilibre : s’exprimer franchement, oui, et ne pas avoir peur de dire les choses comme elles sont, mais avec respect et sans animosité ou interprétations.
Et oui c’est vrai d’ailleurs : est-ce que tout doit vraiment être dit ? C’est là que les trois tamis de Socrate entrent en jeu :
1- Est-ce que c’est utile ? Ce que je vais dire, est-ce que ça apporte quelque chose de positif ou nécessaire, pour moi, ou pour le groupe ?
2- Est-ce que c’est bienveillant ? Cette information, est-elle bonne à connaître pour mon interlocuteur ? Est-ce que je propose quelque chose de constructif ?
3- Est-ce que c’est vérifié ? Ce que je m’apprête à dire, est-ce un fait avéré ou juste mon opinion ?
Le terme de “bienveillance” est souvent mal utilisé. Ce n’est pas être doux ou complaisant (le fameux “Yes-Man!”). Avoir une attitude bienveillante, c’est viser le bien du groupe, y compris soi-même. C’est là que l’assertivité trouve toute sa force : on ne cherche pas à faire plaisir à tout prix, mais à agir de manière juste selon les situations.
Soyons honnêtes, être assertif, ce n’est pas toujours facile. Surtout quand les émotions s’en mêlent. On a tous nos failles, nos réactions instinctives qui parfois nous trahissent. Cela peut venir de nos croyances, de notre éducation, de notre inconscient. C’est normal, et c’est ok. Ce qui est important, c’est de les identifier, les reconnaître et de les apprivoiser.
Il existe des outils comme le Test de Gordon qui peuvent nous aider à mieux comprendre nos comportements “réflexes”. Vous savez, ces moments où, face à une situation stressante, on se met à fuir, à se soumettre, à s’énerver ou pire, à manipuler. Ces comportements, on les appelle “comportements refuge”, et ils sont souvent un mécanisme de défense.
ℹ️ Le philosophe Maxime Rovere, dans ses réflexions sur les mécanismes de la dispute, nous propose justement de sortir de cet émotionnel pour adopter une attitude plus rationnelle et constructive.
Bon, maintenant qu’on a fait le point sur ce qui se passe en nous, comment faire pour mieux communiquer ? La préparation, c’est le nerf de la guerre. Avant de se lancer dans une conversation délicate ou importante, il est crucial de bien se préparer. Comme un grand sportif, quand on souhaite être satisfait de notre performance, il faut s’entraîner avant la compétition !
Parfois, ça veut dire planifier une discussion à l’avance et/ou découper la conversation en plusieurs temps pour laisser à chacun le temps de réfléchir.
Et puis, il y a des trucs tout bêtes comme dormir suffisamment. Oui, vous avez bien lu ! Le manque de sommeil peut complètement chambouler notre équilibre émotionnel, et donc, notre capacité à communiquer sereinement. Selon Matthew Walker, dormir moins de 8 heures par nuit ouvre la porte aux déséquilibres émotionnels. Alors, avant une discussion importante, prenez soin de votre sommeil si vous le pouvez !
Pour structurer et préparer vos échanges, des méthodes comme DESC de Bower (Description, Emotion, Sentiment, Conclusion) peuvent vraiment faire la différence. Elles permettent d’aborder les choses de manière factuelle, tout en donnant une dimension humaine à la discussion. Et si jamais vous sentez que l’émotion prend trop le dessus, la Communication Non Violente (CNV) de Rosenberg est un excellent outil pour retrouver son calme et éviter de blesser l’autre. “En nous aidant à identifier nos besoins réciproques, elle nous encourage à utiliser un langage qui favorise l’élan du coeur et la coopération, plutôt qu’un langage qui nourrit la peur, la culpabilité, ou le reproche.” Tentant, non ? 😉
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La communication assertive, c’est un peu comme un muscle. Plus on la pratique, plus elle devient naturelle. Personne ne la maîtrise parfaitement, mais chaque effort compte. Alors, pourquoi ne pas essayer lors de votre prochaine conversation importante ? Que ce soit avec un collègue ou en famille, prendre un moment pour réfléchir à comment vous avez communiqué et voir ce qui aurait pu être amélioré peut vraiment aider à progresser.
Prêts à tester ? La prochaine fois, préparez-vous bien, respirez un bon coup, et lancez-vous 💫
✅ L'assertivité, c'est savoir s'affirmer sans écraser l'autre : Communiquer de manière assertive signifie exprimer ses pensées et ses besoins avec respect, en trouvant un équilibre entre s'affirmer et respecter l'autre.
✅ La franchise doit être maniée avec précaution : Avant de dire ce que l'on pense, il est important de passer par les trois tamis de Socrate (utile, nécessaire, vérifié) pour s'assurer que la vérité est bonne à dire et constructive.
✅ Se préparer et se connaître est essentiel pour bien communiquer : Avant d'aborder une conversation délicate, il est crucial de bien se préparer, de se connaître et de comprendre ses propres réactions émotionnelles pour adopter une attitude assertive et constructive.
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